Est-ce reellement un choix efficace ?
Faut-il Realiser moins d’enfants pour sauver la planete?
Faut-il faire moins d’enfants pour sauver la planete ?
Emile Loreaux pour J’ai Croix L’Hebdo
Notre planete brule, ca et la ; elle reste submergee, ici et ailleurs ; elle deperit avec la disparition d’un million d’especes annoncee via l’ONU (1), ainsi, gemit au gre d’la pandemie actuelle. Cela ne serait malgre tout nullement trop tard Afin de agir, a-t-on repete en COP1 a la COP25, a condition d’alleger drastiquement une bilan carbone et d’amender nos modes de life. En faisant moins d’enfants ?
Cette option pourrait etre ma plus efficace individuellement, suggerait une etude suedoise de l’universite de Lund en 2017, avancant qu’en Realiser un de moins permet d’economiser pres de 60 tonnes de CO2. Mieux que d’etre vegetarien (– 0,8 tonne par an), de ne plus avoir de voiture (– 2,4 tonnes) et d’eviter l’avion (– 1,6 tonne par week-end). Le calcul ne valait cependant que Afin de des pays riches, a forte consommation et faible niveau de natalite (Etats-Unis, Canada, Australie, Europe). Complexe d’extrapoler a l’echelle du monde ainsi que garantir un benefice vrai pour la nature… comme pour l’humanite.
Sommes-nous donc vraiment trop nombreux concernant votre Terre ? Deja, au XIX e siecle, l’economiste anglais Thomas Malthus mettait en vais garder contre la pression demographique, qui n’a fait que monter depuis. « 1 milliard d’habitants en 1800, autour de 2,5 milliards en 1950, pour atteindre pres de 8 milliards aujourd’hui et vraisemblablement 10 milliards par la suite reste une source d’inquietude legitime », note blackpeoplemeet comment ca marche le demographe Jacques Veron, directeur de recherche a l’Ined.
Dans le essai Faut-il avoir peur d’la population mondiale (Seuil, 2020), il revient i propos des multiples alertes, telles que « L’avertissement des scientifiques de l’univers a l’humanite » au cours du sommet en Terre de Rio en 1992, suivi d’un second « Avertissement a l’humanite », en 2017. Celui-ci designait Notre « croissance rapide et continue d’une population » comme « principal moteur de multiples menaces ecologiques et meme sociales ».
Responsabilite collective ou individuelle ?
Mais les pessimistes une demographie ont leurs contradicteurs, comme nos essayistes americains Ian Angus et Simon Butler, auteurs de Une planete trop peuplee ? (Ecosociete, 2014), accusant le systeme capitaliste productiviste, qui vise une croissance economique illimitee, d’etre le principal responsable des menaces. Plutot que le fait d’avoir plus ou moins d’enfants, la responsabilite serait aussi plus collective et gouvernementale qu’individuelle. Meme J’ai Chine a abandonne sa politique de l’enfant unique en 2015, alors qu’elle a renforce ses objectifs de decarbonation. Preuve que les deux parametres ne semblent pas toujours lies. Qui croire ? Et peut-on seulement jouer tel on l’entend concernant la population mondiale ?
« Force est d’abord de constater un certain echec des politiques demographiques volontaristes, a toutes les resultats tardifs et generant des desequilibres entre les generations et les sexes. Il ne suffira aucune decreter la baisse (comme la hausse, d’ailleurs) pour y parvenir harmonieusement », previent Jacques Veron. Cela refuse de voir la reduction une population mondiale comme la reponse miracle aux maux en planete, la complexite d’une pi?te ecologique rendant la hierarchie entre les facteurs aggravants complexe a etablir.
Concernant le demographe, « le developpement, l’education et l’acces a l’equilibre paraissent seuls capables de creer des conditions d’une regulation naturelle ». L’idee etant de restaurer un choix heureux et conscient de l’humanite – comme d’la planete – que nous voulons leguer aux generations futures. Souhaitons-nous une humanite vieillissante, en dessous du seuil de renouvellement des generations ? Que i§a rassure ou inquiete, la France se situe au-dessous, avec 1,87 enfant via copine (Insee, 2019).
Coherence
60 tonnes de CO2 economisees, i§a fera reflechir… Et si l’on renoncait au petit dernier, ou meme a devenir parents pour « faire notre part », tel on dit, a l’image des Ginks (Green Inclination, No Kids), mouvement americain revendiquant le choix ecologique ultime de renoncer a la maternite ? Manque d’equivalent observe en France, meme si l’idee est moins taboue qu’hier.
Elle fut recemment portee par l’essayiste Antoine Bueno, charge de mission au Senat, auteur de Permis de procreer (Albin Jacques, 2019), ainsi, il y a bien un collectif Demographie responsable, pronant une autolimitation des naissances. Cependant, l’argument ecologique pour justifier celle-ci est assez recent et, du reste, c’est ardu de connaitre son poids reel sur un eventail individuel, ainsi, donc intime.
Concernant le chercheur du CNRS Pierre-Henri Castel, historien, psychanalyste et auteur de l’essai Le Mal qui vient (Cerf, 2018), « J’ai taille du logement, l’esperance d’emploi, la forme physique des parents pour aider, bref, des trucs extremement confortables et concretes pesent surement plus lourdement via la decision de procreer ou pas. Une fois celle-ci prise pour des raisons terre-a-terre et des circonstances une vie amoureuse, on insere ensuite votre choix dans des motivations beaucoup plus generales ».