Lors de la manifestation contre les violences domestiques, a Istanbul, en decembre 2029.
Le president Recep Tayyip Erdogan a retire samedi la Turquie tout d’un emblematique traite international luttant contre des violences contre les femmes malgre une hausse des agressions, une decision qui a suscite une vague de colere.
Le retrait en Turquie d’une Convention d’Istanbul est “une nouvelle devastatrice” et “compromet la protection des femmes” dans ce pays, a deplore Notre Conseil de l’Europe, une organisation paneuropeenne dont Ankara est membre et sous les auspices de laquelle le gouvernement turc avait signe ce traite en 2011. L’abandon par la Turquie en Convention d’Istanbul, premier outil supranational a fixer des normes juridiquement contraignantes dans une trentaine de pays pour prevenir la violence sexiste, a ete annonce par un decret presidentiel publie dans la nuit de vendredi a samedi.
Cette decision, prise aussi que nos feminicides n’ont cesse d’augmenter de une dizaine d’annees, a suscite la colere des organisations de defense des droits des femmes ayant appele a manifester samedi a Istanbul. M. Erdogan cede avec votre mesure a J’ai pression de groupes conservateurs et islamistes, qui appelaient depuis plusieurs mois a quitter votre propos qui, en fonction de eux, nuisait a toutes les valeurs familiales “traditionnelles” en defendant l’egalite des sexes et “favorisait” la communaute LGBT en appelant a ne point discriminer en fonction de l’orientation sexuelle.
Notre president turc avait Afin de la premiere fois evoque un abandon de votre traite l’an soir, dans une tentative de rallier le electorat conservateur face a des difficultes economiques croissantes.
Depuis au cours, des jeunes femmes etaient descendues dans les rues d’Istanbul et d’autres villes a plusieurs reprises, appelant le gouvernement a s’en tenir a J’ai Convention.
Droits “pietines”
Le retrait du traite samedi a ete je veux condamne avec des opposants du president turc. “Annoncer en pleine nuit le retrait d’une Convention d’Istanbul, alors que nous apprenons constamment que de nouvelles violences paraissent commises contre des jeunes femmes, a de quoi remplir d’amertume”, a declare le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, l’un des principaux rivaux de M. Erdogan. “Cela revient a pietiner la lutte que menent ces dames depuis des annees”, a-t-il japan cupid ajoute.
Une vice-presidente du principal parti d’opposition CHP (social-democrate), Gokce Gokcen, a estime que l’abandon de une telle Convention signifiait “laisser ces dames etre tuees”. “Malgre vous et votre malfaisance, nous allons rester en vie et ressusciter la Convention”, a-t-elle ecrit via Twitter.
Face a votre avalanche de critiques, le gouvernement a tente de reaffirmer son attachement a la lutte contre nos violences faites aux jeunes femmes. “Nous allons poursuivre notre lutte contre la violence avec pour principe la +tolerance zero+”, a ainsi assure la ministre une Famille Zehra Zumrut Selcuk, citee par l’agence de presse etatique Anadolu.
300 feminicides en 2020
Les feminicides et les violences domestiques seront 1 en gali?re endemique en Turquie. En 2020, 300 femmes ont ete tuees par un conjoint ou ex-conjoint, selon l’association “Nous mettrons fin aux feminicides”.
Debut mars, le lieu fut secoue par la publication de la video montrant 1 homme frappant le ex-femme au sol en pleine rue, sous le regard de leur fillette. L’agresseur fut arrete et le president Erdogan a annonce la conception d’une commission parlementaire pour faire 1 etat des lieux de la legislation dans le but de mieux lutter contre des violences. En depit de ces declarations, les associations de defense des droits des jeunes filles accusent le gouvernement de ne pas appliquer nos lois avec assez de fermete, encourageant en fonction de elles le sentiment d’impunite.
Plusieurs associations ont appele a protester samedi apres-midi sur la rive asiatique d’Istanbul pour mener un “combat collectif contre ceux qui ont abandonne la Convention d’Istanbul”. “Renoncez a une telle decision, mettez en oeuvre la Convention”, a exhorte dans un tweet la secretaire generale de l’organisation “Nous mettrons fin aux feminicides”, Fidan Ataselim.
Vous avez lu la totalite de vos articles offerts
A nous d’assurer une information de qualite et a vous, cher lecteur, de nous soutenir en vous abonnant.