L’homophobie a beaucoup fera parler d’elle mediatiquement ces derniers moment. Si l’on est ado et homo : vaut-il mieux en parler ou le garder Afin de soi ?
Presque l’ensemble des adolescents qui se seront confies a l’Etudiant Trendy – remerciements a l’association SOS homophobie pour le appel a temoignages – affirment avoir connu une periode de silence, de secret, complexe a supporter. Face a la peur de la reaction de leurs parents, de leurs camarades, bon nombre preferent ne pas grand chose reconnai®tre. mais se retrouvent seuls, quelquefois si seuls qu’ils en souffrent beaucoup. Cela reste donc imperatif d’identifier un individu de confiance – mes fri?res, un prof, un membre d’la famille – pour briser l’isolement.
En parler a un individu de confiance. si on se sent pret(e)
“Le lycee et le college sont plein de comportements stereotypes, ce n’est jamais evident de s’accepter soi-meme. Avant meme d’en avoir parle a qui que votre soit, on entend nos insultes devalorisantes qui renvoient a l’homosexualite. J’etais donc tres en gali?re a l’aise avec rapport a ca. J’avais l’impression que j’ai ete marque concernant mon front”, se souvient Arthur, 17 ans, en terminale L dans un etablissement catholique prive. Cela etait mal au point de faire une tentative de suicide. Neanmoins, tout i l’heure, tout va beaucoup mieux, confie-t-il, notamment grace a son premier “coming-out” a un garcon, qui a ete le premier “declic” : “Cela ne m’a gui?re juge, il ne l’a bien retourne. Je me suis alors dit que l’ensemble des gens n’etaient nullement l’ensemble de contre l’homosexualite.”
Les choses ont aussi commence a s’arranger Afin de Jonathan, 18 ans, lorsqu’il en a parle a sa meilleure amie. Il a commence a avoir des doutes sur son orientation sexuelle en 5e, puis a avoir des attirances en 4e et 3e. Mes rumeurs se seront mises a arpenter. Mal a l’aise, il se sentait oblige de nier. Il a meme ete battu au detour de la ruelle avec diverses garcons de terminale, qui lui ont vole son portable et l’ont roue de coups jusqu’a votre que celui-ci perde connaissance. Mais la revelation a une meilleure amie a bien change. “Comme j’en avais parle, J’me sentais plus tri?s, j’avais plus d’assurance. Les mecs l’ont vu”, se souvient Jonathan. Mais il faut le penser si l’on se sent pret, Lorsque l’on se sent fort”, conseille-t-il.
Identifier des gens qui paraissent passees par la, demander l’aide des associations
Quand on ne est en mesure de gui?re en parler a un ou une amie, ou que les conseils de cet(te) ami(e) vous laissent encore plein de questions en tete, une bonne chose est peut-etre d’essayer d’identifier une nouvelle personne homosexuelle, si vous en connaissez. ” C’est important d’avoir des gens qui sont comme nous. Je venais les voir par exemple pour savoir comment elles avaient fera afin d’effectuer comprendre leur attirance a la fille qu’elles aimaient. Ca a aide”, confie Nina, 20 annees, Actuellement etudiante en premiere annee de sociologie.
A defaut, Il est de nombreuses associations vers lesquelles se tourner, pour obtenir astuces, ecoute et soutien. Comme SOS homophobie, qui dispose surtout d’une ligne d’ecoute et d’assistance anonyme (tel. 01.48.06.42.41) et tout d’un service de chat’ecoute. L’association Contact est quant a elle offre sur un plan local dans des dizaines de departements et offre elle aussi une ligne d’ecoute (tel. 0.805.69.64.64). “Plus on en parle dans un cadre bienveillant et respectueux, plus les phenomenes de harcelement se retirent”, estime Salvatore D’Amore, specialise dans les thematiques LGBT et famille, et consultant au Centre Monceau.
Bien preparer nos choses avant de l’aborder a ses parents
Si vous sentez les parents “ouverts” sur la question, c’est evidemment preferable de un en parler. Il va i?tre toujours plus agreable de se sentir “authentique” en presence des copains. Mais dans le contexte contraire, attention a ne pas “lacher” par colere ou tristesse une revelation qui ne serait gui?re preparee, conseille le psychologue Salvatore D’Amore. C’est un atout de pouvoir echanger et parler de son identite. Mais il convient faire Une analyse prealable du contexte. Il faudra construire et accompagner le coming-out”, recommande-t-il.
Jonathan ne regrette nullement d’en avoir parle a une maman, qui tout i l’heure “en est presque fiere”, mais cela n’a gui?re ete enfantin. “Elle m’a evoque qu’elle n’etait pas particulierement heureuse que je sois gay, meme si je restais le gamin. Ca ne fera jamais bonheur, mais ca aurait pu etre pire, d’autres paraissent jetes a la porte de chez leurs parents”, raconte-t-il. ” J’ai famille a des attentes, elle va reagir plus violemment que les amis, estime quant a lui Arthur. Et s’ils le prennent mal, comme on reste dependant d’eux, ceci devient complique” (lire a ce propos notre article “Brouille(e) au milieu des parents mais i nouveau etudiant(e) : comment s’assumer”) . Pour lui, donc, si vous ne le “sentez pas”, plus coi»te tarder. “En realite, ca pourra tarder, on a tout moyen”.
Attention aux bavards
S’il reste indispensable de parler Afin de briser le silence lequel pourra etre pesant, on doit neanmoins aussi prendre garde a devoiler des choses progressivement et bien designer les gens a qui l’on parle. “il convient Realiser des choses petit a petit, en commencant via l’entourage proche. Parfois je vois des personnes qui mettent ca sur Facebook et J’me dis que votre n’est pas prudent. J’y me sens alle progressivement et je n’ai perdu aucun ami, aucun proche”, confie Nina. “Je conseille d’en parler, mais si on est fragiles, il faudra prendre garde a qui on en cause. Aujourd’hui, si un individu reagit en gali?re, je me dis c’est un ‘con’, a l’epoque je le prenais pour moi”, abonde Arthur.
J’ai mesaventure arrivee a Anna, 16 ans, en 1re L, doit en Realiser reflechir plus d’un. Anna avait revele a une de l’ensemble de ses amies son penchant Afin de les meufs. Les 2 s’amusaient a imaginer la lettre qu’elles ecriraient a leur amoureux et amoureuse respectives. Mais cette amie, pensant rendre service a Anna, a poste une telle lettre surune page “Spotted” Facebook. *La nouvelle semble s’i?tre vite repandue dans tout le college que Julie etait lesbienne et votre reputation ne l’a plus lachee, y compris au lycee. *Elle est ainsi devenue la “lesbienne de service”, voyant regulierement arriver vers elle des eleves qui ne venaient lui parler que Afin de lui poser des questions sur ce thi?me. “Ils m’appelaient ‘la lesbienne’. Des qu’on parlait d’homosexualite, mon nom etait cite au sein d’ toutes les classes du lycee”, explique Julie, qui estime etre “devenue une grande gueule” a cause de ca.